top of page

le bonheur

Parlons de l'estime de soi.

L'estime de soi c'est une estimation entre ce que l'on croit être et ce que l'on voudrait devenir.

L'estime de soi n'a donc rien avoir avec une notion d'argent, de pouvoir ou de savoir crier fort pour se faire entendre... il s'agit bel et bien de vos valeurs, de comment vous les respectez et de qui (quel genre de personne) vous voudriez devenir.

L'estime de soi est « la distance » calculée par le cerveau entre ces deux images mentales de vous-même, ce qu’on croit être et ce que l’on voudrait devenir.

Plus la distance entre vous et la personne que vous voudriez être est grande, plus vous serez mal dans votre peau.

​

Un exemple, serait une personne sans diplôme qui rêve de devenir cadre... même si c'est un peu utopique, voilà deux images de la même personne. Ce qu'elle est réellement, sans diplôme ; ce qu'elle voudrait être, un cadre d'entreprise. Si cette personne ne suit pas de formations ou de cours, elle ne deviendra jamais cadre d'entreprise... et se sentira mal dans sa peau. Par contre, en prenant les cours ad hoc, elle va se rapprocher de l'image de cadre dont elle rêve et aller de mieux en mieux. Une fois atteint le niveau d'études suffisant, la recherche d'emploi sera le prochain frein dans son estime de soi. Et c'est normal, elle reconnait ses compétences nouvellement acquises et son manque d'expérience et d'assurance dans le poste souhaité, cependant elle sait où elle veut arriver, à un emploi de cadre. Le fait de suivre des cours et des formations réduit la distance entre elle et ce qu'elle voudrait être ; la recherche d'emploi agit de la même manière ; recevoir des réponses (négatives ou positives) vont aider à se positionner également ; l'entretien d'embauche va encore rapprocher la personne de ce qu'elle voudrait être et ainsi de suite.... pour réduire de plus en plus la distance entre l'image de soi et ce qu'elle voudrait être.

​

​

L'estime de soi est en réalité composée de trois parties, l'amour de soi, l'image de soi et la confiance en soi.

 

L'amour de sois’accomplit quand vos besoins sont en accord avec vos valeurs, et que vos besoins sont nourris régulièrement.

Prenons un besoin, travailler, et comme valeur, prendre du plaisir dans ce que je fais, l'idée est de trouver un juste milieu. Mettons que vous aimez la musique, essayez de trouver un emploi où vous pouvez écouter ce que vous aimez.

 

L'image de soi serait la manière dont vous vous voyez, vous vous parlez et vous vous jugez. Si vous passez votre temps à vous dire que vous êtes nul et que vous n'arriverez à rien, votre image de vous-même est déplorable. Par contre si vous êtes conscient de vos compétences et que vous prenez soin de vous, vous aurez déjà une meilleure image de vous-même.

L'image de soi est souvent le reflet de ce que votre entourage (famille, ou amis) pense et dit de vous.

 

Pour finir, la confiance en soi, se trouve dans les actions que vous faites parce que vous savez que vous en êtes capable ; mais pour oser faire quelque chose, il faut également accepter de prendre le risque d'échouer puisque au final, soit vous avez réussi, soit vous aurez appris quelque chose. L'échec n'a absolument rien de négatif quand il est considéré de la sorte, à savoir une leçon et non un frein.

Pour avoir une bonne estime de vous-même, il faut vous entourer de personnes vous reconnaissant au moins des valeurs. Ces personnes vous encouragent, vous soutiennent dans vos actions ou simplement vous apprécient : tout cela a un effet.

 

Également, vous devez connaître vos limites et les respecter.

Un exemple, si vous n'êtes pas sportif, n'essayez pas d'aller courir un marathon... pour votre estime personnelle, ce serait une mauvaise idée puisque vous ne tiendrez pas la cadence du peloton, qu'il est possible que vous n'arriviez pas au terme et que vous vous blessiez en prime.

Un autre exemple pourrait d'être « la bonne poire » à qui on peut demander des services sans arrêt. À force de donner votre temps aux autres, vous n'en aurez plus pour vos propres envies et risquez de vous faire passer au second plan au profit d'autrui. Si vous avez besoin de temps « pour vous », celui-ci devrait primer sur les demandes des voisins et amis, voilà une limite tout à fait acceptable et possible à respecter.

​

Enfin, il faut être capable de penser au présent. Être présent à ce que vous faites, là, maintenant. Quand vous vous posez trop de questions sur l'avenir, votre cerveau projette des choses du passé dans un futur conditionnel. Ou, plus clairement, vous paniquez sur quelque chose qui n'existe pas encore en vous basant sur quelque chose qui est déjà passé, et sur lequel vous avez probablement déjà évolué.

Lorsque vous aurez tout cela (donc vos limites et vos valeurs), vous pourrez commencer à parler, bouger, vous habiller et agir comme la personne que vous aimeriez être. Curieusement, vous allez devenir cette personne, puisque c'est vous qui la copiez (enfin vous qui singez la personne que vous aimeriez être, ou la meilleure image possible de vous-même).

​

Malheureusement dans notre société actuelle, on reçoit en moyenne huit marques d'attention négative contre deux positives en une journée. (constat réalisé après enquête personnelle auprès de mon entourage de manière globale). Un calcul rapide montre qu'à l’âge de vingt ans on a reçu entre vingt-deux et vingt-sept mille heures d'attention négatives, et comme notre identité se fabrique durant l'enfance ... si on écoute tout ce qu'on nous dit de négatif, on se construit une mauvaise image de soi et on en arrive à avoir très peu d'ambition. (Sans ambition il n'y a aucune envie de faire, l'ambition étant le moteur qui nous fait agir. Ex : pour avoir tel emploi, il me faut telle formation, si l'ambition est d'avoir ce job précis, la motivation sera de suivre ces formations).

​

L'estime de soi ne dépend que de vous-même, en aucun cas du reste du monde. Ceci dit, avoir quelques personnes qui soulignent des choses positives dans votre manière d'être sont un réel bienfait.

bottom of page