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le bonheur

Être soi même

La première étape pour être quelqu'un est d'avoir confiance en soi. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire, surtout dans le mode de vie qui est le nôtre actuellement, mais c'est bien là ce qu’un partenaire recherchera en premier chez vous (ou chez tout autre partenaire de vie potentiel). Si vous n'êtes pas sûr de vous, que vous n'avez pas confiance en vos capacités, la personne qui pourrait s'intéresser à vous (ou qui partage votre vie) va ressentir ce manque et, au lieu de se sentir aimé(e) et de partager ce sentiment, risque fort de se sentir comme le pilier qui soutient un gros sac de doutes. Les sentiments vont s'effriter face à la réalité, c'est à dire que si vous n'avez pas confiance en vous, tout ce que l'autre va vous apporter spontanément va être remis en question de manière régulière. On ne forme pas un couple pour « certifier » les sentiments que l'on ressent pour l'autre, on forme un couple pour vivre ces sentiments, les montrer et en profiter pleinement. Ce qui est impossible, ou au moins difficilement faisable, sans avoir confiance en soi.

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De même, être sûr de soi permet d'afficher clairement à l'autre ce que l'on recherche comme vie de couple. Au moins, être sûr de soi permet de dire ouvertement ce que l'on attend de l'autre, qu'il soit gentil, doux et tendre par exemple. Si vous doutez de vous-même, il pourrait suffire que votre interlocuteur vous affirme qu'il est « mieux » que vos attentes pour vous orienter dans une autre direction, un autre choix. Ce qui vous rendra malheureux. Pire, si vous n'avez aucune confiance en vous, vous ne pourrez pas affirmer vouloir une relation durable. Or peu de gens souhaitent réellement une relation de courte durée.

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Être sûr de soi permet également d'afficher qui vous êtes, et la personne qui va vous remarquer n'aura pas de doutes sur vos désirs, vos envies et vos besoins affectifs.

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La seconde étape est d'accepter d'être complices, c'est à dire que la personne qui va partager votre vie, ou qui la partage déjà, s’attend à en faire pleinement partie. On se met en couple pour pouvoir se confier à quelqu'un qui veut vous écouter. Dès lors, c'est une réalité qu'il va falloir partager ce que vous êtes avec l'autre. Et il ne s'agit pas d'être complice de vie sur quelques minutes ou quelques heures …... non, il s'agit d'être complice tout le temps. Votre partenaire, la personne qui accepte de partager votre vie, a besoin de se sentir intégré(e) dans celle-ci.

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La complicité, c'est partager ce que vous faites, ce que vous pensez, ce dont vous avez envie. Donc, ne vous contentez pas de dire à l'autre ce qu'il a envie d'entendre quand vous estimez que c'est le moment; partagez qui vous êtes inconditionnellement avec l'autre. Pour cela, vous devez être apaisé (donc sûr de vous, de vos envies, qualités et défauts). L'autre doit pouvoir vous considérer comme quelqu'un de "vrai", c'est pourquoi il est compliqué d'être complice à temps partiel. Savoir être vous-même en tous temps (et non l'image que l'autre aimerait que vous soyez) est une bénédiction pour l'autre. En effet, si vous ne portez pas de masque, ce que vous dites et faites est naturel tout comme spontané. Si ce sont vos qualités qui plaisent à l'autre, elles lui plairont en permanence, si vous façonnez votre image pour plaire à l'autre (et donc basez votre relation sur un mensonge) tôt ou tard votre nature refera surface et votre partenaire réalisera que vous avez joué avec ses sentiments depuis le début. Dès lors, toute votre relation pourra légitiment être remise en question... et ce n'est vraiment pas ce pourquoi vous vous donnez du mal.

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En matière de sentiment, un homme comme une femme est fragile, et une fois le lien que vous tissez avec l'autre effrité, il est presque impossible de le réparer, le doute fera toujours partie de l'équation. En étant complice de vie en tout temps, vous retirez cette option de doute dès le début de votre relation. Si vos actions, paroles et réactions sont en adéquation avec ce que vous pensez et le type de personne que vous recherchez, il sera facile à l'autre de vous reconnaître une valeur réelle et profonde.

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Cette façon de faire est bien mieux que d'être superficiel et de devoir se souvenir de chaque parole pour ne pas se contredire, tout comme devoir faire attention à vos gestes quand l'autre est près de vous pour masquer une habitude quelconque.

Troisième étape, acceptez l'état de fait suivant,, nous vivons dans un monde matérialiste, et donc l'autre, celui qui partage votre vie, aura besoin d'une trace physique à la hauteur de vos paroles à son égard. Bien sûr il ne faut pas vouloir décrocher la lune, mais savoir être généreux avec l'autre est une nécessité.

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En effet, si vous passez votre temps à dire à l'autre à quel point vous avez des sentiments pour lui et à quel point il est important à vos yeux mais refusez tout geste affectif ou le moindre plaisir, vos paroles ne seront pas en accord avec l'image que vous donnez de vous-même.

Sans aller jusqu'à acheter à outrance ou débourser des fortunes pour un oui ou un non, un cadeau (quel que soit sa valeur financière) offert régulièrement démontre l’intérêt que vous avez pour lui. Bien sûr il y a cadeau et cadeau, si vous savez ce qui plaît à l'autre (puisqu'il est complice, il vous l'aura notifié, de front ou de manière détournée) vous pourrez le surprendre en comblant certains désirs. Un exemple tout bête, c'est le plaisir du palais, si vous savez que votre partenaire aime les pains aux raisins, quand vous allez acheter le pain, prenez-en un. La valeur d'une viennoiserie est dérisoire mais le visage de votre partenaire réalisant que vous avez pensé à lui est sans valeur.

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Par contre, ne donnez pas un plafond à vos marques d'attentions.

Si vous escomptez qu'une (ou dix ou cent) vont asseoir l’intérêt de l'autre à vos yeux, vous êtes dans l'erreur. Les marques d'attention sont la démonstration de ce que vous estimez l'autre au moment précis où vous concrétisez cette marque d'attention. Et c'est bien le pourquoi de la valeur de vos marques d'attentions. Préférez donc faire plein de cadeaux de faible valeur qui seront autant de sourires que l'autre pourra vous rendre. L'amour ne s'achète pas, entretenir l'amour par des marques d'attention est donc question de petits gestes et non de grande fortune.

Quatrième étape, les belles paroles. Il vous faudra le plus souvent possible avoir des mots doux à l'attention de l'autre. Attention cependant, l'autre ne veut pas de mensonges visant à lui faire vivre une idylle inexistante, mais bien savoir le reflet de ce qui est en vous. Aussi, l'autre ne vous demandera pas ouvertement ce que vous pensez de lui, mais ce n'est pas parce qu'il ne vous demande rien qu'il ne veut pas le savoir.

Prenez le temps de laisser traîner un petit mot ayant pour contenu le reflet de vos sentiments pour l'autre. Vous n'avez aucunement à rougir d'être sincère avec l'autre. Prenez aussi le temps d'envoyer un texto (par exemple, passe une bonne journée, je t'aime) de laisser un mot sur la table (à ce soir, tu me manques), d'avoir un murmure (tu es beau/belle)... c'est à la fois rassurant pour celui qui le reçoit et aide à garder une base de sentiments forts puisqu'ils sont sans cesse renouvelés par ces petites attentions.

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vous pourriez explorer les pistes suivantes :

- Le bien-être que vous ressentez au près de votre partenaire ;

- A quel point vous avez envie de le retrouver rapidement ;

- Ce que vous auriez envie de faire avec votre partenaire ;

- Ce que votre partenaire vous apporte de positif dans votre quotidien ;

etc...

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